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La semaine dernière, une motion portée par les élus de droite avait recueilli près de 54 000 signatures favorables à la création de ce conseil territorial, c'est à dire la fusion des trois collectivités (région et départements). Ce projet de Conseil unique avait été rejeté lors d’un référendum en avril 2013. Les élus socialistes sont quant-à-eux plus favorables à la création d’une région Alsace-Lorraine. Les assemblées des trois collectivités ont adopté des motions identiques qui demandent au président de la République, au gouvernement et au Parlement d'abandonner la création d'une grande région" Champagne-Ardenne/Alsace/Lorraine et de "créer" une collectivité territoriale unique en Alsace, issue de la fusion de leurs trois collectivités. Les élus du conseil régional d’Alsace et des deux départements alsaciens, Bas-Rhin et Haut-Rhin, ont affirmé lundi à une large majorité leur opposition au projet de fusion de leur région avec celles de Lorraine et de Champagne-Ardenne. Les élus du conseil régional ont voté pour le oui à 92,7% ce matin avec 38 voix, 4 abstentions. Les élus PS ont décidé de ne pas participer au vote (sauf Michel Cheray qui a voté en faveur de la motion). Les élus du conseil général du Haut-Rhin ont voté oui avec 27 voix pour, 1 abstention, 1 contre. Les élus PS Pierre Freyburger et Gilbert Buttazzoni n'ont participé au vote. Les élus du conseil général du Bas-Rhin ont voté oui avec 36 voix. Les élus PS n'ont pas participé au vote. "Une région Alsace-Lorraine-Champagne Ardenne, c’est pour nous totalement inacceptable", a dit en ouverture des débats au conseil régional, son président, l’UMP Philippe Richert. "D’abord parce que nous n’avons pas grand-chose de commun avec Champagne-Ardenne et parce que son périmètre aurait un peu plus de deux fois la surface de la Belgique", a-t-il poursuivi. Il a également dénoncé l’inévitable déplacement du centre de gravité de cette grande région vers l’Ouest. Cette proposition, qui figurait dans la première version du projet de loi gouvernemental sur la réforme territoriale, n’est plus d’actualité, a estimé Philippe Richert, qui l’avait soutenue avant qu’elle soit remise en cause par le vote en première lecture de l’Assemblée nationale, le 23 juillet. Une manifestation régionale est prévue, le 11 octobre, pour apporter son soutien au maintien de l’Alsace dans ses frontières actuelles et à la fusion de ses collectivités. Copyright cabinetsavocats.com |
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