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"La Cour des Comptes semble avoir été particulièrement choquée par certaines découvertes, notamment sur les produits premiers prix", rapporte le quotidien breton, qui a eu accès "au rapport original de 179 pages, confidentiel", rendu en juillet 2013, soit sept mois avant la publication du rapport global rendu par l'institution en février dernier, dans lequel le volet sur la sécurité alimentaire avait été réduit à 25 pages. Les enquêteurs de la Cour des Comptes découvrent "des viandes grises-verdâtres impropres à la consommation humaine dans des charcuteries, moisissures, souris vivantes ou mortes, excréments de souris dans des étuves à chorizo", etc, selon le journal. "L'offre des produits premiers prix peut paraître attractive, mais leur consommation systématique, par une population croissante, pourrait avoir à terme des répercussions sur la santé publique", s'alarme la Cour, selon le quotidien. Si les sanctions ne sont pas appliquées, la Cour des comptes recommande de rendre publics les dysfonctionnements. En donnant "une grande publicité" aux enquêtes, les Sages estiment disposer d’une "arme qui exposerait les professionnels ne respectant pas les règles aux sanctions directes des consommateurs" et "aiderait également les services à résister davantage aux pressions locales". Mais les conséquences sociales de cette option ne sont pas négligeables : l’ex-entreprise Spanghero, au cœur du scandale de la viande de cheval, a demandé son placement en redressement judiciaire, malgré son changement de nom et de propriétaire. Copyright cabinetsavocats.com |
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