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Les femmes des gangs londoniens seraient "naturellement" de meilleures criminelles que les hommes : c’est la conclusion étonnante d’une étude de l'université du Middlesex publiée vendredi 25 avril. Elle a été réalisée auprès de jeunes femmes membres de quatre gangs du sud de Londres. Selon les estimations de la police londonienne, il existe environ 250 gangs actifs dans la capitale. L’enquête prouve que les femmes, moins violentes et plus discrètes que les hommes masculins, ont un rôle clé au sein des gangs londoniens, notamment sur le plan logistique. Elles prennent part au blanchiment d'argent et à la collecte d'informations, sans être soupçonnées par la police. Les femmes sont aussi utilisées pour passer de la drogue ou des armes en toute discrétion, par exemple dans des landaus pour bébés. Toutes ces aptitudes leur permettent d’être respectées de leurs pairs, et de grimper dans la hiérarchie du gang, soulignent les chercheurs anglais. "Les hommes passent davantage de temps à traîner et à fumer du cannabis, et ils n'acquièrent leur autorité qu'à travers la violence", explique le criminologue Simon Harding, un des auteurs de l'étude. "Les femmes recueillent et échangent les informations au quotidien. Cette tâche est vitale pour combattre les gangs rivaux et garder une longueur d'avance sur la police", ajoute-t-il. Les chercheurs soulignent cependant pour les femmes qui ne sont pas douées de ces "talents", la situation est toute autre : elles sont plus susceptibles d'être prises pour cible par les hommes, et d'être victimes de viols collectifs. Copyright cabinetsavocats.com |
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