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"Trop c’est trop. Je n’appliquerai pas la réforme en septembre sur les rythmes scolaires", tonne l'élu de Toulon, avant d'assurer qu'il ne se met "pas hors-la-loi, c’est un décret". Un décret et pas une loi, une réforme mal financée... des arguments que l'on retrouve dans la pétition disponible sur le site de l'UMP. En effet, l'opposition a fait de la réforme son cheval de bataille contre le gouvernement. Avec la vague bleue des dernières municipales, le mouvement pourrait prendre de l'ampleur. Mais fronde ou pas, les écoles seront obligées de passer à la semaine de 4 jours et demi en septembre. "L’école et l’éducation dans ce pays sont de compétence exclusive de l’Etat. Les cours se termineront à 15h30. Soit les enfants seront pris en charge par la municipalité soit ils seront dans les familles ou dans la rue", résume Julien Giusiano sécrétaire départemental du syndicat SNUIPP FSU. Mais les parents, eux, sont majoritairement inquiets à l'idée de chambouler leur emploi du temps. "Je préfèrerais que ça reste comme c’est. Sinon niveau boulot, ça perturbe tout", explique une maman d'élève. "À l’époque de la semaine à 5 jours, on s’était organisé. Revenir encore en arrière... il y en a marre de faire le yoyo", lance exaspéré un père de famille. Selon le ministre de l'Education, Benoît Hamon, 92% des communes ont déjà fixé leur nouvelle organisation pour la rentrée 2014. Copyright cabinetsavocats.com |
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