![]() |
Lorsque l’ancien chanteur d’Alliage évoque le passé, il le raconte avec ses mots, et se souvient de tout, même des moments les plus difficiles. Dans une interview au Figaro, il revient sur la fin de la mode des boys band, ces années 2000 si difficiles qui les ont détruits, lui, Quentin, et les stars éphémères de leur génération : « Tout à coup tout s'effondre, explique-t-il. Du jour au lendemain, tu n'es plus une star, avec son garde du corps, mais un has been, un loser. » Les anciens membres des boys band ont dû la traverser chacun à leur manière : « Après la fin de cette aventure, j'ai sombré dans l'alcool et la dépression, avoue-t-il. Pour Quentin, c'était un culte outrancier de son corps, un egotrip, une spirale infernale. On ne tombe pas là-dedans par plaisir. » Selon Steven, il est évident que cette épreuve a brisé quelque chose chez Quentin Elias : « On ne meurt pas comme ça par hasard, à trente-neuf ans, assure-t-il. Il y a là une amertume, un profond chagrin. » Steven Gunnel veut désormais mettre en garde tous ceux qui rêvent d’accéder aussi rapidement que lui à la gloire. Si les boys band ont disparu, ils ont été remplacés par la téléréalité, dont les candidats cherchent toujours plus à devenir célèbres, à tout prix. Un objectif dangereux, comme il l’affirme au Figaro : « Quentin, comme moi, comme les autres, on a été les victimes volontaires d'un système, confie-t-il. On a voulu tout ça par orgueil, par naïveté, par manque de sagesse. J'ai fait comme tous les gosses qui s'embarquent sur L'île de la tentation… J'aurais envie de donner ce simple conseil : construisez-vous d'abord. » Copyright cabinetsavocats.com |
Voir toutes les actualités |