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De nouvelles pistes sur la fin de vie vont permettre de faire évoluer et d'aménager cette loi sur l'euthanasie qui devrait sans doute voir le jour durant le quinquennat du président François Hollande si les français y sont favorables et que cela ne suscitent pas de vives tensions. Selon une étude toute récente, plus d'un français sur deux estime que la loi qui est en vigueur actuellement sur la fin de vie ne permet aucunement d'atténuer les souffrances physiques et morales des patients en fin de vie.
La fin de vie ne devrait sans doute pas se faire dans la douleur aussi bien physique ou morale mais est-ce vraiment déontologique de poser une loi et de donner la mort sur demande même si des critères précis seront mis en oeuvre. Pour François Hollande, il est clair qu'il est temps de se pencher sur le dossier et donner une fin de vie adaptée à chaque patient. Sa proposition 21 de son programme électorale en parler, elle décrivait ceci : «toute personne majeure en phase avancée ou terminale d'une maladie incurable provoquant une souffrance physique ou psychique insupportable et qui ne peut être apaisée» puisse «bénéficier d'une assistance médicalisée».
Outre l'euthanasie de nouvelles idées émergent dans la tête des politiciens en concertation avec des médecins réanimateurs et autres. En France pour le moment si le patient n'a pas signé une décharge ou avisé ses proches de son choix de ne pas être réanimé ou de ne pas bénéficier d'un acharnement thérapeutique pour le garder en vie coute que coute, les médecins appliquent le principe du doute et mettent toutes les méthodes en oeuvre pour réanimer et garder en vie le patient. Un acharnement qui n'est pas du gout de certaines associations et de certaines familles qui souhaitent laisser partir paisiblement l'être cher qui souffre intérieurement sans pouvoir s'exprimer. Que va décider le gouvernement ? L'euthanasie est-ce la bonne solution pour laisser les patients choisir de leur plein gré leur fin de vie ? Affaire à suivre !
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