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"Faire du fric." S'il est une promesse que Nicolas Sarkozy a tenue depuis sa défaite, c'est bien celle-là. Deux ans après que Nicolas et Carla ont quitté les ors de la République, l'objectif est atteint. Les revenus du couple ont explosé. Elle d'abord : l'auteur-compositeur-interprète aurait négocié une avance de 1 million d'euros auprès de sa nouvelle maison de disques, Barclay, pour publier son quatrième album, "Little French Songs", au succès pour l'heure modeste. L'ex-top model a aussi signé un contrat estimé à plus de 2 millions d'euros pour la nouvelle campagne de publicité du joaillier Bulgari. Mais lui aussi : depuis octobre 2012, l'ancien président a effectué plus d'une vingtaine de conférences à l'étranger, aussi prestigieuses que grassement payées. Le "Sarko World Tour" est passé par les Etats-Unis, le Canada, l'Argentine, l'Angleterre, Israël, la Russie, la Chine, Singapour, les Emirats arabes unis, Abu Dhabi. Le 18 septembre, veille de sa déclaration de candidature à la présidence de l'UMP, il était encore en Suède. Des banques, des fonds d'investissement, des think tanks et des universités ont versé, au minimum, 100.000 euros chacun pour l'entendre dispenser ses précieux avis sur l'économie ou le monde politique. Nicolas Sarkozy aurait ainsi gagné plus de 3 millions d'euros en deux ans. Il a pris soin de compléter ses fins de mois avec les dividendes versés par son cabinet d'avocats, dont il a fait exploser le chiffre d'affaires (+23% en 2013) en reprenant du service auprès de son associé Arnaud Claude, et avec les émoluments versés aux anciens chefs de l'Etat (72.000 euros brut par an). C'est donc cet homme-là, celui du Fouquet's, qui s'émerveillait en 2006 devant son ami Stéphane Richard : "Tu as réussi, tu es riche !", qui vient de s'engager à mener une "campagne low cost" pour l'UMP. L'ex-président-qui-aimait-les-riches a beau vivre confiné depuis deux ans dans les palaces, les jets privés, la villa du cap Nègre et l'hôtel particulier de la Villa Montmorency, il connaît mieux que quiconque le danger politique de se voir accoler de nouveau l'étiquette "candidat de l'argent". Il a donc promis de se transformer en candidat modeste, menant une campagne à l'économie. Quel grand écart. Source: http://tempsreel.nouvelobs.com/ Copyright cabinetsavocats.com |
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