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Ouvrir les commerces le soir et le dimanche, supprimer certains jours fériés, mettre fin au salaire minimum pour certaines catégories de chômeurs... Les propositions du Medef font du bruit et ne plaisent visiblement pas aux leaders syndicaux qui ont largement réagi. Les syndicats français dénoncent lundi "une provocation" après la publication d'un document de travail du Medef qui évoque la suppression de jours fériés, la remise en cause des 35 heures ou la création d'un encore l'instauration d'un salaire minimum inférieur au smic «pour les populations les plus éloignées du marché du travail»… «C'est une provocation à double titre, a jugé Laurent Berger, le numéro un de la CFDT. D'abord sur le contenu des mesures: pour la CFDT, il est hors de question d'aller sur ces terrains-là. Et puis c'est une provocation parce que la semaine dernière, nous nous sommes réunis avec les organisations patronales et les syndicats pour fixer un agenda social. Nous avons discuté modernisation du dialogue social, nous avons discuté emploi des jeunes, emploi des chômeurs de longue durée, et le Medef n'en a pas parlé, de ces propositions. On n'élève pas le débat public en balançant dans la presse des propositions qu'on n'a discutées nulle part ailleurs». Selon ce texte publié lundi par le quotidien les Echos, la principale organisation patronale reconnaît en conclusion de ce document de 50 pages que ces mesures pourraient "apparaître certainement agressives ou caricaturales à certains". Copyright cabinetsavocats.com |
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