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La défection de Benoît Hamon, que François Hollande souhaitait conserver mais qui a préféré emboîter le pas d'Arnaud Montebourg vers la sortie, a ouvert la voie à la jeune femme de 36 ans, qui dirigeait jusque-là un ministère fourre-tout, regroupant la ville, le droit des femmes, les sports et la jeunesse. En matière de clarté sur la ligne économique et de solidarité gouvernementale – condition sine qua non de l'embauche dans l'équipe Valls – Mme Vallaud-Belkacem fait figure d'élève modèle. Ancienne conseillère régionale de Rhône-Alpes, couvée sous l'aile droite de Gérard Collomb, le maire de Lyon, elle a intégré l'équipe de Ségolène Royal lors de la campagne de 2007. Elle ne fait pas partie des hollandais pure souche, mais a su rallier son camp au bon moment, après la primaire socialiste de 2011. A peine arrivée, et déjà sous le feu des critiques. Dans la foulée de la formation du nouveau gouvernement Valls, mardi soir, les opposants au mariage homosexuel regroupés derrière La Manif pour tous ont ciblé Najat Vallaud-Belkacem. Ils voient sa nomination comme ministre de l’Education nationale comme « une provocation ». Ils lui reprochent, en tant que ministre des Droits des femmes, d’avoir défendu les « ABCD de l’égalité » qui, selon eux, « sous couvert d’égalité entre fille et garçon contribuent en réalité à prôner l’indifférenciation des sexes et à diffuser l’idéologie du genre à l’école. » Copyright cabinetsavocats.com |
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