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Adeline Hazan, ex-maire de Reims entame ce jeudi sa reconversion. C'est elle désormais, qui est contrôleuse générale des lieux de privation de liberté. Un rôle indépendant qui la prive de ses mandats électifs. "Evidemment on fait une croix sur la politique. Je vais démissionner aujourd'hui même de mes mandats à Reims et du parti socialiste", a-elle affirmé ce jeudi matin à l'antenne de France Inter. Interrogée sur la surpopulation carcérale, Adeline Hazan a affirmé que cela faisait partie des situations qu'elle contiuerait à dénoncer, comme l'a fait son prédécesseur Jean-Marie Delarue. "Ce n'est pas mon rôle que de faire baisser le nombre de détenu. Malheureusement, depuis dix à quinze ans le nombre de détenus augmente au lieu de baisser. Il y a 10 000 détenus de plus que de places en prison." La surpopulation carcérale s'accompagne souvent de problèmes de salubrité dans certaines prisons trop vieilles. Un détenu a d'ailleurs déjà porté plainte pour ses conditions de détention. Adeline Hazan a confirmé que la France avait été condamnée à plusieurs reprises. "La loi prévoit des cellules individuelles pour tous les détenus. [...] Je vais exiger que les détenus soient dans des cellules individuelles le plus vite possible. Moins les conditions de détention sont bonnes et plus les récidives sont fréquentes." Son prédécesseur pointait l'isolement des prisonniers. Faut-il pourtant donner des téléphones portables aux prisonniers ? Adeline Hazan ne ferme pas la porte mais veut un contrôle strict. " C'est une question qui est posée. il faut faire en sorte que les détenus ne coupent pas les ponts avec leur famille. L'interdiction totale ne sert pas à grand-chose. Il faut se pencher sur l'opportunité de les autoriser dans un cadre très strict." Copyright cabinetsavocats.com |
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