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Marc Machin, acquitté en 2012 pour un meurtre qu'il n'avait pas commis, a obtenu 663 320 euros de réparation après avoir fait 7 ans de prison pour rien, entre 2001 et 2008. Le 1er décembre 2001, Marie-Agnès Bedot, assistante de direction de 45 ans, avait été poignardée à mort sur une passerelle reliant Neuilly-sur-Seine à Courbevoie. Marc Machin, SDF connu pour des faits d'agression sexuelle, est interpellé et, perturbé par son interrogatoire, passe aux aveux. En 2002, il est en prison quand un deuxième meurtre est commis au même endroit, suivant les mêmes modalités: Marie-Judite Araujo, 48 ans, femme de ménage en est victime. David Sagno, le véritable coupable des deux meurtres ne se dénoncera, de lui même, qu'en 2008. Des traces ADN prouvent la véracité de ses dires. Sans ces aveux qui ont permis sa libération, Marc Machin aurait dû purger 30 ans de prison. La cour d'appel de Paris a attribué à Marc Machin ces dommages et intérêts pour 2126 jours de détention injustifiée, selon l'arrêt consulté par l'AFP. Dans le détail, la justice a octroyé 600 000 euros au titre du préjudice moral et 63.320 euros au titre du préjudice matériel, soit nettement moins que la somme qu'il réclamait, à savoir 1,99 million d'euros. C'est une des plus fortes indemnisations jamais accordées par la justice en France pour des erreurs judiciaires. Copyright cabinetsavocats.com |
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