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L'Institut n'a pas l'intention que la disparition reste un mystère. Contactée par pourquoidocteur ce lundi, cette fondation privée qui contribue à la prévention et au traitement des maladies, en priorité infectieuses, a en effet annoncé qu'elle allait porter plainte contre X, après avoir perdu des tubes contenant des fragments du virus du SRAS (syndrome respiratoire aigu sévère). Les experts indépendants saisis par les autorités sanitaires averties (ANSM) avaient qualifié de «nul» le potentiel infectieux des tubes perdus «au regard des éléments disponibles et des éléments connus de la littérature sur la survie du virus Sras». Les 2.349 petits tubes contenus dans 29 boîtes ont probablement été détruits et autoclavés (stérilisés) dans ce laboratoire habilité à conserver des organismes hautement pathogènes, mais sans que cela soit noté, selon lui. «Aucun tube ne sort d'un P3 sans être autoclavé». «La piste de l'erreur humaine est la plus probable, mais on ne veut rien éliminer», poursuit le DG de Pasteur précisant que l'«Institut Pasteur a porté plainte contre X afin de faire toute la lumière sur cette affaire». D'ailleurs aucune utilisation malveillante n'était possible avec les échantillons disparus, note-t-il. La disparition de ces tubes reste cependant incompréhensible pour ce laboratoire très sécurisé de l'Institut, qui ne croit pas à un acte de malveillance, mais a déposé une plainte contre x. En 2003, une pandémie de Sras, partie de Chine, avait touché 8 000 individus et causé la mort de plus de 800 personnes, principalement en Asie. Copyright cabinetsavocats.com |
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