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Un prélèvement massif d'ADN débute ce lundi 14 avril dans un lycée à La Rochelle, fait très rare en milieu scolaire. 527 personnes de sexe masculin, majeures et mineures, sont concernées. Il s'agit de tenter d'identifier l'auteur d'un viol commis en septembre dans les toilettes de cet établissement privé. La victime a été "agressée dans le noir et par derrière", a précisé Isabelle Pagenelle, la procureure de la République de La Rochelle, rapporte le site de "Sud Ouest". La magistrate ajoutant qu’un profil ADN masculin a été prélevé sur l’un des vêtements de la victime. Un profil qui n’est pas connu du Fichier national automatisé des empreintes génétiques (FNAEG). L'acide désoxyribonucléique (ADN) est une molécule présente dans toutes les cellules vivantes et elle est le support de l'information génétique héréditaire (génotype), constituant le génome des êtres vivants. Dans le cadre de l’enquête, la justice a décidé de lancer une vaste collecte d’ADN masculin, la semaine prochaine dans ce lycée privé. Les prélèvements buccaux concernent 31 enseignants, 475 élèves et 21 autres personnes. L'affaire, restée jusqu'alors secrète, avait été dévoilée vendredi, lors d'un point-presse réunissant, au sein même de l'établissement, Parquet, police et direction du lycée. Isabelle Pagenelle, procureur de la République de La Rochelle, avait alors expliqué que les enquêteurs comptaient effectuer "quarante prélèvements par heure, sous le contrôle des professeurs quand il s'agirait d'élèves, les photos des cartes d'identité n'étant pas toujours fiables pour les mineurs". La procureure de la République a indiqué que tout refus de se soumettre à ce prélèvement serait considéré comme suspect et déboucherait "sur une garde à vue". Copyright cabinetsavocats.com |
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