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Les mots dépassent souvent la pensée de gens sous le coups de la colère mais après de telles paroles il est important de faire son « Mea Culpa » et de demander pardon pour ne pas griller le reste de sa crédibilité. Gilles cBourdouleix, le député-maire de la petite ville de Cholet dans le département du Maine-et-Loir aurait dû y penser à deux fois avant de parler. L’ensemble de la classe politique aussi bien les élus de droite comme de gauche ont unanimement condamnés les propos de l’homme et surtout le fait qu’il n’est pas fait d’excuses publiques à la suite de cet incident ! ` Le maire de la commune de Cholet s’est violemment emporté dimanche envers l’installation sur un terrain de sa commune de plus de 150 caravanes des gens du voyage. Il est souvent assez difficile pour eux de trouver des emplacements d’accueil pour stationner durant quelques jours car beaucoup de mairies préfèrent payer une forte amende de la part des autorités que de créer des airs d’accueil aménagées. Gilles Bourdouleix était excédé par cette installation. Il leur a tout simplement demandé de quitter les lieux. Face à leur refus, le maire s’est littéralement laissé submerger par des paroles racistes et discriminantes. Il a affirmé qu’ « Hitler n’en avez pas tué assez » en parlant des gens du voyage et des tziganes qui ont aussi été persécutés durant l’Holocauste.
Ses amis politiciens et députés se désolidarisent de lui. Manuel Valls, le ministre de l’intérieur a demandé que cet élu soit « condamné très lourdement » pour ses propos. Toute la classe politique a réagi sur ce sujet brûlant de l’actualité à l’image de la première dame de France, Valérie Trierweiler qui qualifie les propos « d’intolérable ». L’homme sera-t-il condamné ? Affaire à suivre !
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