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Le cannabis serait-il un tabou dont la France ne voudrait parler alors que dans certains pays nordiques ou limitrophes comme en Belgique ou en Hollande, les avancées sur ce sujet sont considérables et que certains pays ont décidés de le dépénaliser pour limiter les trafics et les mauvaises conditions de consommation.
Après Cécile Duflot en juin dernier, c'est au tour de Vincent Peillon, le ministre de l'Education Nationale de prendre une bonne leçon de la part de Jean-Marc Ayrault à la suite de ses propos en faveur de la dépénalisation du cannabis. Cette controverse existe belle et bien au sein même du PS qui se disait jusqu'alors uni dans l'adversité. Certains sont "pour" et d'autres "contre" cette dépénalisation du cannabis en France. Le sujet est tellement sensible que le fait même de l'évoquer peut engendrer d'importantes conséquences ou remontrances de la part de la tête du parti.
Pour certains comme Michel Sapin ou Daniel Vaillant, il faut prendre le taureau par les cornes et lutter contre le trafic de cannabis en dépénalisant sa consommation. La porte parole du gouvernement, Najat Vallaud Belkacem est sur la même longue d'onde contrairement à Jean-Marc Ayrault, Manuel Valls ou encore Arnaud Montebourg ou Marisol Touraine. Pour eux, aucune concession ne devrait être fait pour la dépénalisation du cannabis.
Un discours de sourds qui ne mène pour le moment à rien. Sauf pour Jean-François Copé qui est actuellement en campagne pour la tête de l'UMP et qui a une nouvelle fois redit que cette dépénalisation est "inacceptable". Dépénalisation ou pas, le cannabis fait encore parler de lui ? Affaire à suivre !
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