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Les éthylotests sont désormais obligatoire dans les voitures depuis le premier juillet dernier mais pour faute de rupture de stock dans les magasins et la proliférations d'éthylotests contrefaits sur internet, le gouvernement a décidé de remettre cette mesure à plus tard. La loi est passée et elle exige qu'au moins deux éthylotests soient présents dans chaque véhicule car les conducteurs sont sensés en avoir toujours un en fonction de marche et non utilisé. Ce qui vient d'être repoussé n'est pas la loi elle-même mais l'application des procès verbaux en cas d'infraction. A partir du premier novembre, une amende de 11 euros devait être appliquée en cas de défaut d'éthylotests mais cette application de la loi entrera en vigueur seulement et uniquement à partir du premier mars 2013 prochain.
Le ministre de l'intérieur, Manuel Valls, a décidé de reporter la verbalisation car les ruptures de stocks persistent dans les pharmacies et tous les commerces proposant des éthylotests. Une situation qui perdure depuis plusieurs mois. Les entreprises produisant ces fameux tests ont été submergées par les commandes affluants des quatre coins de la France et elles ne peuvent faire face à une telle hausse et volume de la demande en quelques mois seulement. Le ministre espère que la situation sera plus favorable en mars prochain pour commencer à verbaliser les contrevenants.
Le ministre a décidé de prendre cette décision pour que les automobilistes selon lui puissent "s'équiper dans de bonnes conditions et à un juste prix". Une situation qui fait le bonheur des automobilistes qui n'ont pas réussis à trouver les fameux tests ou qui sont encore récalcitrants à cette loi qui selon eux, ne permettra pas de sauver plus de vie et d'empêcher les personnes alcoolisées de prendre le volant en toute impunité et de mettre la vie des autres conducteurs en danger. Cette réforme est une avancée mais pas une révolution dans les restrictions du Code de la Route.
Les éthylotests connaissent des ruptures de stocks mais pas la crise puisque les prix n"ont pas cessés de flamber ces derniers mois. De un euros à cinq euros aujourd'hui. Un tel système coute-t-il réellement 5 euros et cette nouvelle obligation permettra-t-elle de réduire les 30% d'accidents causés par l'alcool et qui tue chaque jour de nombreuses personnes. Affaire à suivre !
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