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C'est vendredi que le Conseil Constitutionnel, une des plus hautes autorités de l'Etat a tranché sur le débat de l'interdiction ou de la conformité ou non de la corrida et de la pratique de la tauromachie avec la loi française. Il a décidé qu'il n'y avait aucune entrave, ni aucune loi franchie par la pratique de cette traduction ancestrale dans les régions comme le sud ouest.
Pour les défenseurs des animaux, cette autorisation ou dérogation de la loi contre la cruauté faite aux animaux n'est pas compatible et outrepasse la loi. La loi en cette matière est claire. Selon l'alinéa 7 de l'article 521-1 du Code Pénal, la peine encourue pour des charges de cruauté contre les animaux est passible de deux ans d'emprisonnement et de 30 000 euros d'amende.
Le Conseil Constitutionnel a été clair sur le sujet. Cette pratique ne s'oppose pas aux règles du législateur, ni à celle de l'égalité pour l'intérêt général. En France, la corrida ne sera donc pas arrêter, ni interdit car elle accueille de nombreux touristes et locaux pendant plusieurs jours dans divers villes comme à Nîmes où cette pratique est une grande tradition. En Espagne comme en Catalogne, la pratique a été arrêté depuis 2010. Elle est formellement interdite. Depuis avril 2011, la corrida a d'ailleurs été inscrite dans le patrimoine immatériel français. Ce qui en dit long sur l'attachement des français et de la France à cette pratique.
Les opposants n'en resteront certainement pas là et lanceront de nouveaux appels auprès des instances européennes plus compétentes pour peser dans la prise d'une telle décision. Affaire à suivre !
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