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Le groupe, qui avait lancé fin 2014 un premier plan de suppression de 9.000 postes, a expliqué devoir fermer 200 agences supplémentaires. Outre des «changements d’habitude des consommateurs», il a évoqué «le maintien d’un environnement de bas taux d’intérêt pendant plus longtemps que prévu», au moment où la Banque d’Angleterre (BoE) pourrait décider d’abaisser ses taux pour doper l’économie après la décision britannique de quitter l’Union européenne. Le taux directeur de la BoE est pourtant déjà fixé au niveau déjà historiquement bas de 0,50%, depuis mars 2009. Des taux d’intérêt plus bas ont tendance à compresser les marges des banques dans leurs opérations de prêts aux clients, par exemple dans le cadre de projets immobiliers, ce qui pèse in fine sur les revenus des institutions financières. Le directeur général de Lloyds, António Horta-Osório, a prévenu aussi que la perspective de l’économie britannique était désormais «incertaine» après le référendum du 23 juin qui a vu les Britanniques décider de quitter l’UE. «L’impact précis dépendra de nombreux facteurs dont les négociations avec l’UE et de la vie politique et économique, mais un ralentissement de la croissance semble probable», a-t-il averti. M. Horta-Osório a toutefois jugé que Lloyds était «en bonne position pour affronter l’incertitude du secteur et du marché». Copyright cabinetsavocats.com |
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