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En fuite, il fait l'objet d'un mandat d'arrêt. Une peine de six mois de prison avec sursis pour complicité a été prononcée à l'encontre du frère du principal prévenu, pour avoir mis à disposition son appartement de Grigny (Essonne) où le «couple» a passé la «nuit de noces» et les trois semaines qui ont suivi, pendant lesquelles la victime n'avait pas la possibilité de quitter librement les lieux. A l'origine, les poursuites avaient été engagées pour viol et séquestration. Les faits ont été requalifiés, après de longues péripéties procédurales. La compagne du père de la jeune femme, qui avait été à l'origine de l'achat de la robe de mariée et avait fourni à l'adolescente une plaquette de pilules contraceptives, a quant à elle été condamnée à deux mois de prison avec sursis pour complicité. Le cas du père de la victime, également poursuivi pour complicité, a été disjoint pour un problème de procédure. Il s'agit d'un ancien imam de Grigny, connu des autorités pour ses prêches radicaux, qui a été expulsé en janvier 2007 au Maroc. "Pseudo-consentement" A la barre, la victime, aujourd'hui âgée de 23 ans, a expliqué avoir considéré à l'époque ce mariage était un moyen de se libérer du carcan paternel, avant d'affirmer que son père lui avait «imposé» cette union. Dans ses réquisitions, le procureur a évoqué un «pseudo-mariage», issu d'un «pseudo-consentement», après lequel l'adolescente a subi, deux fois par jour pendant 22 jours des rapports sexuels avec son «mari», décrit comme brutal. La jeune fille, de nationalité française, avait été «mariée» à un jeune Marocain, alors âgé de 21 ans, en situation irrégulière qu'elle n'avait qu'aperçu jusqu'alors, contre une dot de 2.000 ou 3.000 francs. Leparisien.fr avec AFP Copyright cabinetsavocats.com |
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