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Le 8 février, le tribunal correctionnel de Paris avait reconnu le président du Front national, 80 ans, coupable de «complicité d'apologie de crimes de guerre» et de «contestation de crime contre l'humanité», à la suite de propos publiés en janvier 2005 dans l'hebdomadaire d'extrême droite. Le leader du Front national avait notamment déclaré: «En France du moins, l'Occupation allemande n'a pas été particulièrement inhumaine, même s'il y eut des bavures, inévitables dans un pays de 550.000 kilomètres carrés». Le ministère public, ainsi que plusieurs associations, lui reprochaient également une présentation choquante du massacre d'Ascq, perpétré dans la nuit du 1er au 2 avril 1944, et durant lequel 86 Français avaient été fusillés en représailles au déraillement d'un train allemand. L'avocat de M. Le Pen, Me Wallerand de Saint-Just, a d'ores et déjà indiqué qu'il se pourvoirait en cassation. Si la cour d'appel a confirmé la condamnation de Jean-Marie Le Pen pour «complicité de contestation de crimes contre l'humanité», elle l'a en revanche relaxé pour ceux d'«apologie de crimes de guerre». Cette modification n'a toutefois entraîné aucun changement de sa peine. S'il réitère ses propos, la peine sera commuée en prison ferme. Copyright cabinetsavocats.com |
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