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La France compte les communautés juive (600.000) et musulmane (5 millions) les plus importantes d'Europe. Le président français Nicolas Sarkozy a de nouveau averti que les auteurs de violences communautaires en France liées au conflit de Gaza s'exposeraient à une "tolérance zéro". Des tags proclamant "A mort Israël", "Vive la Palestine" et "Nique la France" ont été inscrits sur la synagogue de Mulhouse, s'étalant sur une trentaine de mètres, sur un mur latéral de l'édifice. A Lille, les lettres ZOG, acronyme de Zionist Occupation Government (Gouvernement d'occupation sioniste), suivies d'une croix gammée, peintes en rouge à côté du porche d'entrée de la synagogue, ont été découvertes mardi soir, a indiqué la police. Au nord de Paris, la voiture de l'imam de Drancy, Hassen Chalghoumi, militant de l'amitié judéo-musulmane, a été vandalisée dans la nuit de mardi à mercredi, selon la police. L'imam Chalghoumi s'était distingué en septembre en invitant le président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), Richard Prasquier. Les actes de ce type se sont multipliés en France depuis le lancement le 27 décembre de l'offensive israélienne contre le Hamas dans la bande de Gaza, qui a fait plus de 1.000 morts. Trois synagogues ont fait l'objet de tentatives d'incendie en France en moins d'une semaine. Trois jeunes Français d'origine maghrébine ont été agressés jeudi dernier à la sortie d'un lycée parisien lors d'une distribution de tracts sur la situation au Proche-Orient. Hassen Chalghoumi, l'imam de Drancy (Seine-Saint -Denis), a reçu des menaces de mort anonyme sur son téléphone portable. Sa voiture a été vandalisée dans la nuit de mardi à mercredi. La préfecture de Seine Saint Denis a mis en place un dispositif de protection autour de ce responsable religieux qui avait appelé à la paix mardi dans le journal Le Parisien, lors d'un échange avec un responsable juif. Dès ce jour là, Chalgjoumi avait été abordé dans la rue par des passants l'avertissant qu'il allait "trop loin". En mai 2006, son logement avait été saccagé et ses enfants menacés après un discours prononcé devant le Mémorial de la déportation à Drancy. Source: Actu24/leFigaro Copyright cabinetsavocats.com |
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