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Peu après la rixe, deux personnes ont été interpellées et placées en garde à vue au commissariat du Plessis-Robinson, a ajouté la même source, en précisant que le retour au calme avait été observé dans la soirée. La police travaille "à l'aveugle" Après les faits, le syndicat de policiers Alliance a critiqué le manque de coordination dans le traitement de ce type de violences. "Il existe une cellule de coordination des violences urbaines, au sein de la Direction du renseignement de la préfecture de police de Paris (DRPP), compétente en région parisienne", a déclaré à l'AFP Frédéric Lagache, secrétaire national du syndicat, "mais rien n'a évolué". "On a créé un jouet qui ne sert à rien", a-t-il ajouté. Selon lui, il serait plus efficace de créer un "véritable fichier des violences urbaines au plan régional et national" ainsi qu'un "véritable et réel dispositif de coordination". "Les policiers travaillent à l'aveugle, ne pouvant que constater les violences urbaines et non travailler en amont", regrette le syndicaliste. Le représentant d'Alliance ajoute que, selon ses informations, il y a aurait eu d'autres violences dans la nuit de samedi à dimanche, dans les communes environnantes du Plessis-Robinson. La préfecture confirme que des échanges de coups se sont produits vers 23H00 à Antony entre des jeunes de cette ville et d'autres de Bagneux le lien avec la bagarre du Plessis-Robinson n'étant pas encore établi. Au cours de cette échauffourée, un jeune homme a été légèrement blessé au visage mais son état n'inspirait pas d'inquiétude. Nouvelobs (avec AP et AFP) Copyright cabinetsavocats.com |
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